Comme les nuits millénaires, cela aussi passera
ce temps si amer,
cela aussi passera
Pauvres voix du roseau du pâtre de ce champ de sel,
ces “ohé ! ohé !” des tristes mélodies, cela aussi passera
Cette ciguë archaïque
qui se déverse par cruches dans la gorge des assoiffés,
cela aussi passera
Ces fontaines de sang printanier qui jaillissent
de l’œil des sources de la terre, cela aussi passera
Si la brûlure de la haine a consumé les entrailles de l’amour,
à travers le cœur de la haine,
le sabre de l’amour lui aussi passera
Cette faux de la saison de la mort qui s’abat sur l’idée de verdure
pour trancher le cou du religieux moissonneur, par là aussi passera
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traduit du persan par l’auteur , Éric Meyleuc et Pedro Vianna
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