lundi 11 juin 2007

Ton ombre

Ton ombre


Ton ombre ne me lâche pas un seul instant
On dirait qu’à part toi personne ne m’appelle
Tu es ma lune et mon soleil du soir et du matin, de sorte que
même pendant le sommeil le nuage ne me sépare pas de toi
J’ai une douleur secrète et je sais que sauf la chaleur de ton souffle
aucune flamme ne peut y porter remède
Sur la voie de la sérénité, j’ai ressenti que sauf
ton miroir rien ne me plonge dans la sérénité
L’objet de ma quête serait-il en toi ?
Serait-ce pour cela que la raison ne s’en mêle pas ?
Pour ne pas subir les injustices de notre temps
je voudrais attacher à mon bras un talisman fait de l’espoir de ton amour
Je suis heureux que tu sois heureuse
bien que, hormis tes mains et tes bras, rien ne me rende heureux
Si ma nature engendre ce ghazal c’est grâce à toi
car aucune autre passion ne me plonge ainsi dans la ferveur et le chant
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Mohammad Djalali (M. Sahar)
traduit du persan par l’auteur, Éric Meyleuc et Pedro Vianna
Version persane:

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